17 nov. 2008

Rubik’s Cube Zero








Il faudrait se dire qu’il n’y a pas de mur -- pas de blanc qui ne s’échappe
De toi à moi
Il faudrait

Derrière la fenêtre s’ouvrir davantage déposer les griffes dans le monde et qu’il s’évanouisse lourd du corps des arbres comme nos branches
Dans un baiser répéter le tracé du fleuve et rire de ses débordements

Il faudrait donner de l’âme aux deux tombes et nos phares sous la pierre pour nous croire tranquilles
Ceindre nos yeux de rubans -- contourer nos abîmes
Il faudrait dormir immobiles pour teinter le temps de nos deux langues
Nos peaux en par-dessus des distances
Lisses de nos mains.
















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