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Les mots que vous vouliez servis
Les voici sans qu’ils ne m’appartiennent, voulez-vous donc me tendre le bras
C'est-à-dire me donner – vôtres –
Nous avons beau regarder un même ciel, l’effleure d’un écrit
Qui ne se veut pas
Vous me dites que vous seriez heureux endormi là – des mots, des mots
Les miens et d’autres
Je ne peux que creuser un large trou y puiser l’eau et vous la rendre
Entre les veines
Entre les veines pleines
Courent nos sangs suspendus à la plus haute branche
Nous atteignant dans l’intervalle
......... - Blanche
De nos silences entre souffles.
Il disait : nous avançons
Et nous piétinons les allées blanches – celles des yeux d’autres
Si doux pris de hauteur - nous étions nus
Il y avait la pente de circulation des chirurgies ambulatoires
Toujours il attendait nos poussées quelque chose d’obligatoire entre
Morose et à-venir ; nous étions pleins de libération
Nous-y-croyions et encore
Il y a un temps que nous figeons des rêves sans pâlir
Noirs nous sommes de ces pierres transportées que nous posons-
Là !
Car rien ne change – l’allée est toujours grasse d’herbes hautes
Et c’est à peine si nous nous apercevons.
Mais cette distance n’est pas quelconque et nous vainc à l'Identique
Ici tout déborde,
Les gens vont à pied avec derrière les talons l’encre des travaux
Il y a bien des couvertures pour leurs bras, pour leurs mains
Mais le sens de la marche arrache de leurs poignets
les Emotions, alors, avec leurs mains, ils tiennent des sirènes d’alarme, ils tiennent
Des panneaux
Les panneaux penchent en sens-unique ; les gens suivent le souffle
D’eux -- d’autres
C'est-à-dire avec leurs talons – avec l’encre en dessous, ils croient
Leurs yeux, leurs mains, ......... entier, leur corps, les panneaux qui
Penchent en sens-unique – clôturés d’une même peau
Ils sont d’une seule ................ [concentration]
A contre-courant, nos jambes fondent du sol, nous nous cognons, nous nous fleurons lourds des roulements de pierres d’un plus que deux !
Ici tout déborde !
J'aimerais assez que vous disposiez de vos regards
Bien après, après.
Car il faut un temps pour le transport de toi à moi, ta voix
Tu n’as pas de voix c'est-à-dire que tu la portes -- sonore --
Avec tes doigts – ta bouche pleine de tes dents blanches
Résonne déjà prise en terre des traces de tes espaces
Ta bouche comme crucifix
Après les lentes circonvolutions - retourne à l’écume
Ta voix comme marquée de nuit
(inachevé)
* par Juliette Guerreiro