A Claude Mouchard
Nous vivons au grand jour
au grand jour non- confiants des nuits,
sous lampadaires sans rosée qui ne se pose
Nuit écrasée d'un seul souffle !
A la lueur plus rien ne se devine
tout s’écrase sans caresse
sans caresse – nous ravalé d’un Je – tu et moi –
L’autre montré par trop de lumière
nuit ce Nous écrase Je
qui seulement se peut voir
Noé, Nous noués à la tétée.
Ronds roulons sur les périphériques
L’autre à quai, qu’il y reste
Loin – loin de nos yeux – mille et
Rien
Renvoyés !
Des mots,
coupés, avalés, répétés en Prières
répétés en prières
prière de se taire !
Des mots que Nous écrase
écrase un JE qui se tend
sans mains dans les débris, bois, tôles, nos chairs
Prière de bien faire le tri.
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