J’ai dégrisé la plage pour y laver mes yeux
Avec une laine aux poignets à pas d’heure
A genoux seule à te retrouver un peu
Je suis allée là où tu tendais ta bouche
Là où les avions échappent un dernier souffle
Loin, si Loin
J’ai ensemencé mes os aux souvenirs
De dérives disloquées à la pointe d’une chair
Debout seule à te retrouver un peu
Avec mes élixirs pour encor temps de jours
A te chercher dans les voix, dans les foules
Loin, si loin
Antonella Anedda / Historiae / Traduit de l'italien par Marie Fabre &
Sylvie Fabre G.
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Il y a 1 jour
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