Ne résiste pas à la nuit quand elle porte ton corps
Premier et dernier - avec un souffle - pris entre toi et moi
Quand elle rend à nos langues leur correspondance
Nous sommes à quai devant l’orbe clair
Après la guérison nos yeux-lames suffoquent encor
Et amarrés, lèchent nos exceptions
(Nous pleurons des mondes
Ma main derrière ton œil
Le sexe béant).
Frédéric Ohlen / Benjamin Bozonnet / Celles qui demeurent
-
<< Poésie d'un jour Peinture de Benjamin Bozonnet Il fait donc toujours
beau à Ouessant sauf en pleine tempête quand les mouettes renoncent au ciel
s’abatt...
Il y a 22 heures
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire