25 avr. 2008

Lecture


J’ai passé tant de saisons avec si peu de toi
Avec si peu de tes lèvres, avec si peu de voix
J’ai honoré chacun de ces grands riens
Des rêves lents montés en souvenir
A chercher pourquoi, tu, est bien plus plein
Sans nom presque mort, que tous ces corps
Mots échappés à battre le monde ; in conçus,
Tu n’es pas présent, cette mémoire te rend
En face, pénétré d’identique ; nous sommes
pourtant deux distances espacées de nos différences:
Je suis vivante et re-connais-sable quand toi
Silence incolore chargé de mes définitions
Parcours UNE et ma nudité avec tes mille bouches

1 commentaire:

Unknown a dit…

Deux baisers sur le marbre frais du monde ; amor est vitae essentia