21 juil. 2008

Solaris

Tu te souviens de la voix recréée hors de toi
L'enfance au bout des doigts ...... la peau doublée plus loin
Plus loin l'image de tes yeux derrière tes yeux

Clos

S'absente .... tu étais vol au dessus
Des mares de glace proche du sommeil
Vol au dessus statues ravies vite défaites

Tombées

Les traces au seuil portes ouvertes
Portes fermées comme l'irrigation séculaire
De ta langue pulmonaire

Charbon

Remué et charrié jusque dans le ventre
A l'abri de l'écume tu étais toi
Et toi à l'aller sombre ..... toi dormant

Scelle le temps

2 commentaires:

Oslo Deauville a dit…

A part te dire que c'est franchement superbe, que tu maitrise une langue qui vient du dedans, un dedans pré humain et très lointain, et que tes mots de mémoires m'ont crâmé les ailes, je ne vois pas quoi te dire d'autres.

bises juliette.
le soleil, rien que pour toi.

Julieta Guerreiro a dit…

le soleil pour toi aussi

bises oslo