14 mai 2008

Retour de jardin (3)

Il disait : nous avançons
Et nous piétinons les allées blanches – celles des yeux d’autres
Si doux pris de hauteur - nous étions nus

Il y avait la pente de circulation des chirurgies ambulatoires
Toujours il attendait nos poussées quelque chose d’obligatoire entre
Morose et à-venir ; nous étions pleins de libération
Nous-y-croyions et encore

Il y a un temps que nous figeons des rêves sans pâlir
Noirs nous sommes de ces pierres transportées que nous posons-
Là !

Car rien ne change – l’allée est toujours grasse d’herbes hautes
Et c’est à peine si nous nous apercevons.
Mais cette distance n’est pas quelconque et nous vainc à l'Identique

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